Baptême, se décider [1ère partie]

Un projet qui me tient à coeur est de proposer des articles au sujet du baptême et du mariage, en espérant aider les visiteurs à comprendre ces sacrements et s'y préparer. Voici le premier d'entre eux.

C'est généralement avant la naissance d'un enfant que l'on se pose la question du baptême. Pour certains couples pratiquants, la question ne se pose pas. Parfois on en a déjà discuté en couple, à l'occasion du mariage. Ou bien c'est une interrogation qui vient lors de la grossesse, et qui se fait plus présente encore lorsque bébé est belle et bien là.

Baptiser ou non ? A quel moment ?

Un petit rappel pour les couples mariés à l’Église : vous vous êtes engagés à donner une éducation chrétienne à vos enfants (sisi vérifiez bien dans le livret de messe que vous avez si soigneusement mis en page). Et oui, le mariage ne se limite pas à de belles photos et un repas majestueux. Malgré tout, il peut y avoir des désaccords dans le couple, et c'est bien normal.

Bien souvent la réticence vient du sentiment d'imposer quelque chose à son enfant ; et de se dire qu'il faut lui laisser le temps de grandir pour qu'il choisisse lui-même. Personnellement en étant croyante, je suis intimement convaincue que le baptême est pour le bien des enfants, ainsi je les confie à Dieu. Notre curé a une formule que j'aime bien :

On n'attend pas qu'un enfant soit grand pour l'aimer

En lisant le livre "élever mon enfant" que l'on ne présente plus, il y a un chapitre concernant les religions. L'auteur encourage, dans notre monde basé sur l'individualisme et la consommation, à inculquer d'autres valeurs à nos enfants. C'est notamment le cas pour l'éducation religieuse. Une autre réflexion intéressante : on ne peut faire son choix qu'en ayant des points de comparaison éprouvés. 

Le baptême : et après ?

Le baptême n'est pas une fin en soit, ce n'est que le commencement d'une vie de chrétien. Il faut avoir bien conscience du chemin que cela représente : catéchisme, communion... Car finalement baptiser son enfant, sans jamais lui parler de Dieu par la suite à quoi cela sert-il ?